Habitat

La nouvelle construction, du bloc B s’intègre dans le cadre urba-nistique existant. On peut dire que ce nouveau volume est l’écho de l’ancien bâtiment rénové. Celui-ci le complète mais s’affirme aussi de par son style contemporain (matériaux, formes des baies, structure en métal…).

L’esplanade est le coeur du projet : cet espace entre la rue du Comté et la zone de parking reprend les accès verticaux desservant les logements mais gère également les accès venant du par-king, de la rue et des habitations.

De plus certains endroits de l’esplanade accueillent des plantations qui permettent de végétaliser l’espace piéton, rendant cette zone de circulation des plus agréables et conviviales.

Le volume semi-enterré reçoit un parement en brique de ton sombre, qui évoque la terre, comme si le terrassement avait mis à jour un massif sortant du sol, traversant la végétation.

La partie supérieure de l’habitation, à la volumétrie fluide, semble déposée sur ce socle. Il est traité en parement léger, qui évoque l’air.

Le dialogue est ainsi établi entre la terre et l’air, entre la partie pro-fessionnelle et privative.
La configuration des plans permet que les flux professionnels et pri-vatifs ne se croisent pas.

Nous avons souhaité créer un projet qui donne du liant dans le site, par son gabarit, son implantation, son expression. Le projet dialogue avec l’architecture du restaurant existant. Il se veut la réinterprétation contemporaine de l’expression architecturale existante.

La mise en place d’une façade filtre (claustra vertical en bois peint en gris) qui se déploie à la fois devant des murs d’enceinte, les façades du nouveau bâtiment, devant un jardinet, devant les maisons existantes, unifie l’expression architecturale du site. Il s’agit d’un vocabulaire qui pourra être porteur pour le dévelop-pement du reste du site.
Ainsi, le projet puise sa force dans l’essence même du lieu et pro-jette celui-ci vers l’avenir.

• Pose de chaudières gaz à condensation / rénovation de l’installation électrique et sanitaire.
• Remplacement des menuiseries extérieures et pose d’un enduit sur isolant en façade.

L’ensemble de ces investissements a permis de redonner à la cité une image dynamique et de rénover les habitations de manière durable.

La rénovation a permis de passer d’une consommation d’energie primaire de 107.000 MJoule/an ( 3000L mazout) à une consom-mation de 35.079 MJoule (1000L de mazout) soit une réduction des besoins en énergie de plus de 60%.

Pour le maître de l’ouvrage (( réinvestir ll le centre-ville, est avant tout une attitude écologique qui s’inscrit dans le développement durable et dans la conception d’un mode de vie convivial, permettant à la cellule familiale de s’épanouir au sein de la vie de la cité.

Limiter les trajets automobiles en bénéficiant des transports en commun (bus, chemin de fer, … ), rénover une maison existante plutôt que de construire neuf, exiger une « mise en conformité énergétique » du projet de manière à limiter au mieux toutes les déperditions des parois, et enfin, et non le moindre, optimaliser l’apport de l’énergie solaire et de l’éclairement naturel.